Arts visuels, techno et expo : le festival L’Ososphère revient du 23 au 24 septembre pour deux soirées allumées

L'Ososphère, c’est l’un des festivals strasbourgeois les plus attendus de l’année. En place sous le nom « Ososphère » depuis 2006 (il existe réellement depuis 1998), il est à mi-chemin entre un festival de musique électronique et un rendez-vous des arts numériques.

Concerts, expos et lumières endiablées, chaque année le quartier dans lequel il s’installe se transforme, change de forme et de couleurs et vit au rythme des pas de danses de milliers de festivaliers. Cette année, après deux ans d’absence, le plus grand festival de musique électronique strasbourgeois revient, et c’est très bientôt. Rendez-vous ces vendredi 23 et samedi 24 septembre et jusqu’au 2 octobre pour venir admirer les installations dispersées un peu partout dans la ville. 

Festival Ososphère 2022

Vous pensiez que le mois de septembre allait faire disparaître la fête ? Bien au contraire. Après un festival Longevity les pieds dans l’herbe qui a tenu toutes ses promesses le mois dernier, c’est au tour de L'Ososphère de pointer son nez pour marquer la rentrée et nous faire danser le temps d’un week-end. Alors, si vous avez manqué l’info, que vous arrivez d’une autre ville, que vous rentrez de vacances ou que vous sortez d’hibernation, voici tout ce que vous devez savoir sur la crème de la crème des festivals électroniques alsaciens. Attention, on nous dit dans l’oreillette que les billets partent comme des petits pains. 

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© Aurélie Bazard
© Aurélie Bazard

Un festival historique, ancré dans un quartier, qui apporte un doux parfum de liberté

C'est en 1998 que les prémices du festival s’installent du côté du quartier Laiterie sous le nom « Les Nuits électroniques de L’Ososphère ». À cette époque, pendant deux nuits, toujours le dernier weekend de septembre, le quartier est alors investi pour la première fois. Un dialogue se crée, à la fois avec les porteurs de projets, les habitants et les premiers festivaliers. Le concept se taille une place de choix dans les nuits strasbourgeoises. Le but ? « Créer un concept inédit d’événements qui, à partir de ce qui se joue au présent, se plaît à envisager l’avenir (…) le tout dans une logique de dialogue artistique avec l’espace urbain ». Le quartier Laiterie est donc occupé, il change de visage, s’adapte à ce week-end de fête et se met en mouvement pour accueillir pas moins de 6 scènes et dancefloor. 

Les œuvres éphémères s’installent, les arts numériques s’expriment, c’est le début de la création d’une vraie ambiance et d’une identité propre à L’Ososphère. D’ailleurs, cette année, pendant dix jours et en plus des concerts (du 23 septembre au 2 octobre), les Strasbourgeois(es) sont invité(e)s à découvrir des œuvres visuelles et sonores qui investiront le quartier Laiterie mais également d’autres lieux de la ville. En tout, une soixantaine d’œuvres et d’expérimentations seront exposées et accessibles gratuitement, à l’Église protestante Saint-Pierre-Le-Vieux, et dans le quartier de la Petite France (entre autres).

Au fil des années, cet esprit si particulier qui règne pendant ces deux jours de festival, l’architecture du lieu et la créativité des différents porteurs de projet ont fait des Ososphères un festival dans la ville mais hors du temps, une sorte de musée à ciel ouvert où l’on fait la fête autrement. On s’y lâche, on déambule, on divague d’espace en espace, de faisceaux de lumières en faisceaux de lumières et surtout : on y danse depuis près de 25 ans ! 

Une programmation pointue de première classe, avec champagne et lit couchette 

Si le festival est connu pour son rapport aux arts numériques et aux installations visuelles, il l’est encore plus pour la qualité de sa programmation musicale. Et oui, depuis toutes ces années, ce sont Les Ososphères qui proposent l’une des plus riches sélections d’artistes de musique électronique de la région. Et oui, rien qu’entre 2006 et aujourd’hui, les Strasbourgeois(es) ont eu la chance de venir danser devant le DJ booth de Losoul, de DJ Mehdi, de Modeselektor, de Yuksek, de Wax Taylor, de Sebastien Tellier, de Boyz Noise, de Dave Clarke, de Sebastian et de la team de Ed Banger, de Chinese man, d’Agoria, de Laurent Garnier, de Sexy Sushi, de Birdy Nam Nam, de Para One, de Kap Bambino, de Mondkopff, de Kavinsky, de Joris Delacroix, de Breakbot, de Bakermat…on reprend son souffle…mais aussi de Popof, Gesaffelshtein, Cassius, Fritz Kalkbrenner, Tale Of us, et des centaines d’autres artistes du monde entier. 
 

© Philippe Groslier
© Philippe Groslier


La Programmation de cette année 

Cette année, sur 4 dancefloors différents, on pourra venir écouter la crème de la crème de la scène électronique et techno française et mondiale. 

Au programme le vendredi (ouverture des portes à 22h15)

MEUTE, THE AVENER DJ SET, BREAKBOT B2B IRFANE, FAKEAR DJ SET, NTO LIVE, MAUD GEFFRAY DJ SET, DJ VADIM, CAMION BAZAR B2B LA MAMIE’S, MILA DIETRICH, MO LAUDI

Au programme le samedi (ouverture des portes à 22h15)

JEFF MILLS, BILLX, NASTIA, CASUAL GABBERZ, MARCEL FENGLER, ROMAN PONCET, HYSTA, DJOKO, CONTREFAÇON, BAGARRE (BLUB), GARGANTUA, LOLA PALMER, DRAME NATURE, ARMAGUET NAD

© Philippe Groslier
© Philippe Groslier

Auteur : Bastien Pietronave