Grâce à l'amélioration de la situation épidémique et à la levée des restrictions sanitaires, il est à nouveau possible de s'évader et de partager des moments et de convivialité. Pour marquer le retour à une vie « normale », faite de fête et de voyages, Croisieurope invite curieux et clients fidèles à sa traditionnelle « Fête de la croisière », les 3 et 4 juillet prochains, à la gare fluviale de Strasbourg.
Faire un selfie avec le capitaine, s'enfoncer avec délectation dans l'un des sofas du bar, prendre le soleil sur une chaise longue du pont bien nommé ; tout cela vous sera enfin à nouveau accessible. Sur place en effet, 4 bateaux n'attendent plus que votre visite : les paquebots « Gérard Schmitter », « Beethoven » et « Symphonie », sagement à quai en attendant leur départ pour les Pays-Bas ou le Danube, et la péniche Danièle, habituée du canal de la Marne-au-Rhin, du Doubs et des canaux de Bourgogne. Il sera bien sûr possible de réserver sa croisière, en France, en Europe ou pour des destinations bien plus lointaines : Afrique du Sud, Viet-Nam, Russie, Inde, Birmanie, Egypte, Chine... Des remises exclusives seront en effet proposées sur place pour tous les futurs croisiéristes : familles, couples ou célibataires. Tant les réservations de dernière minute sont concernées que les croisières d'automne ou de l'année prochaine. Il est même possible de privatiser les péniches-hôtels sillonnant les canaux : la programmation de ces dernières a en effet été modifiée pour permettre l'organisation de séjours plus courts, davantage adaptés au marché français et européen.
Un redémarrage en toute sécurité
Pour la saison en cours, Croisieurope compte en effet sur un renouvellement de sa clientèle pour pallier l'absence des croisiéristes britanniques ou américains. « Depuis l'ouverture des réservations, nous avons reçus beaucoup de demandes de nouveaux clients, qui n'auraient pas imaginé faire une croisière il y a encore quelques mois », remarque ainsi Lucas Schmitter, directeur commercial de la société. Mercredi 30 juin marquait la reprise des croisières en France. À cette occasion, le croisiériste alsacien avait invité le secrétaire d’État en charge du Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, à lancer le début de la saison sur la Seine, à bord du MS Renoir. La taille humaine des paquebots fluviaux leur permet en effet de reprendre leur activité sans jauge spécifique, mais en respectant un protocole sanitaire certifié par le Bureau Veritas. Pour embarquer, il est notamment nécessaire de présenter un certificat de vaccination ou un test covid négatif.
Les portes-ouvertes des 3 et 4 juillet constituent en quelque sorte la deuxième étape de ce déconfinement. L'occasion, pour Croisieurope, de fêter les retrouvailles avec la clientèle, après de longs mois pendant lesquels l'activité de croisière était tout simplement interdite. L'occasion aussi de célébrer ses 45 ans. 45 ans à parcourir des fleuves parfois inexploités, à faire découvrir des sites emblématiques ou d'autres situés hors des sentiers battus, 45 ans à créer du lien entre les passagers. Alors, la compagnie a décidé de faire les choses en grand en organisant de nombreuses animations sur place.
Ambiance champêtre à la gare fluviale
Une piste de danse a ainsi été aménagée en plein air, pour qui voudrait guincher au son de l'orchestre. Et pour les petits et grands creux, il sera possible de se restaurer au bord de l'eau puisque grillades, tartes flambées, gaufres et glaces seront proposées, de même qu'un marché de produits régionaux. Des artistes d'Europa Park seront également présents. Croisieurope a d'ailleurs prévu une grande tombola grâce à laquelle les visiteurs pourront gagner des places en croisière et des billets pour le fameux parc d'attraction et pour sa version aquatique Rulantica. Sur réservation, les visiteurs pourront aussi découvrir le dernier-né de la flotte de Batorama, le NAOS, yacht électrique pouvant embarquer jusqu'à 11 passagers.
Croisieurope compte aujourd'hui plus de 55 bateaux, dont deux navires maritimes, les « Belle de l'Adriatique » et « Belle des Océans », et un navire fluvio-maritime naviguant dans l'estuaire du Guadalquivir, le « Belle de Cadix ». La compagnie transporte 200 000 passagers par an et emploie quelque 1 300 salariés.
Auteure : Nathalie Stey
A propos de l'auteure
Journaliste indépendante amoureuse de l'Alsace, Nathalie Stey a animé pendant 20 ans une revue professionnelle consacrée au transport fluvial et basée à Strasbourg. Elle a depuis élargi son spectre et assure aujourd'hui la correspondance en région pour le journal Le Monde et Le Mensuel éco Grand Est, tout en restant fidèle au secteur de la voie d'eau qu'elle s'attache à faire découvrir.