A BORD DU BATEAU ÉVÉNEMENTIEL BATORAMA, THIERRY KALLO A INVITÉ DOMINIQUE MALFAIT, PDG DES CHAUSSETTES LABONAL. L’ÉMISSION 100% VIP ENREGISTRÉE DURANT CETTE CROISIÈRE SUR L’ILL A ÉTÉ DIFFUSÉE SAMEDI 11 FÉVRIER SUR FRANCE BLEU ALSACE. AU PROGRAMME : UN MOMENT CONVIVIAL MADE IN ALSACE !
Son entreprise, basée à Dambach La Ville fait rayonner l’Alsace. PDG des Chaussettes Labonal, Dominique Malfait s’est prêté avec bonne humeur au jeu des questions - réponses de l’animateur, Thierry Kallo. Embarqués à bord du bateau événementiel de Batorama, sur l'Ill à Strasbourg, ils étaient en compagnie de David et Arnaud, l'équipage France Bleu Alsace, et de Vincent, le Capitaine.
Embarquement sur l’Ill à Strasbourg
Après le traditionnel coup de corne, ils ont quitté l'embarcadère pour une visite de Strasbourg par les canaux. Au fil de l’eau, l’équipe a partagé souvenirs et anecdotes, avec toujours cette bonne humeur communicative.
Thierry Kallo, entre deux morceaux musicaux et quelques questions décalées, s'est amusé à placer “Les chaussettes de l’archiduchesse”, le café devenu “jus de chaussette” et autres socquettes - qui en Belgique signifie “petite sieste”...
Mais il a aussi été question, durant cette croisière strasbourgeoise, de l’histoire de cette entreprise alsacienne située à Dambach La Ville, depuis sa création en 1924.
Un savoir-faire, plusieurs marques
Labonal, aujourd'hui, compte près de 100 salariés et fabrique 1,2 à 1,4 millions de paires de chaussettes. Ce qui représente quelque 0.5% de la consommation française et “ fait vivre 100 personnes”, rappelle Dominique Malfait.
L’entreprise réunit la marque emblématique Labonal, ainsi que Pulse - pour le sport technique - et La Frenchie.
Made in France
Créée il y a 4 ans, la marque La Frenchie a “pour but d’offrir du made in France au plus grand nombre.” Dominique Malfait explique : En amont, on n’achète que des matières transformées en France.” Cette marque, portée par l’ensemble des collaborateurs, va jusqu’à présenter les visages de chacun avec un packaging fait de photos de l’équipe. Une façon de rendre visible ce qui ne l’est pas de prime abord. “Maintenant on parle bien plus du made in France”, remarque le PDG.
Boutiques et commerces partenaires
Historiquement, l’entreprise a connu des périodes plus ou moins fastes. Créée en 1924 par Salomon Lipovski, LA BONneterie ALsacienne (devenu plus tard LABONAL) est dans les années 70, le premier fournisseur français des grands magasins et des détaillants. A ce moment-là, 15 millions de paires de chaussettes sont fabriquées. Puis “heurs et malheurs” comme le résume Thierry Kallo… Avec une période plus compliquée et, la réapparition, depuis 2006, de Labonal chez les détaillants et dans les boutiques.
Marque de coeur des alsaciens
C’est une marque qui a “une place importante dans le cœur des alsaciens, note Thierry Kallo. La gamme est étoffée”, vous y trouverez forcément chaussette à votre pied !
Les propositions humoristiques créées par Labonal fonctionnent très bien, notamment à offrir en cadeaux. Les illustrations “made in Alsace” remportent un beau succès. Et les sélections “plaisir d’offrir” s’adressent à tous, avec des coffrets par exemple.
Chaussettes innovantes
Au fil des années, d’autres innovations sorties des bureaux Recherche et Développement de Labonal sont restées plus confidentielles. En quête de drôleries, l’animateur de France Bleu Alsace a interrogé son invité sur la chaussette en jeans délavé.
“Il y a 25 ou 30 ans, se souvient Dominique Malfait, j’ai récupéré du fil de jeans. J’ai fait des chaussettes en jeans… Ça a été le flop. Et puis, il y a 5,6 ans j’ai remis ça… Et reprend l'invité VIP de France Bleu Alsace… ça a été un flop !”
Quant à la chaussette anti-tique, “on y croyait beaucoup… Tout le monde trouve ça génial mais personne n’achète !”, constate le PDG de Labonal.
Les discussions tournent ensuite autour de cette question sans réponse : l’énigme de la chaussette orpheline après un tour de machine à laver… “Tout le monde a gambergé là-dessus, remarque Dominique Malfait en souriant. Nous aussi, on a gambergé et puis finalement… Si les gens les perdent, ils en rachètent !”
De Dambach La Ville à l’Elysée
Au fil de l’eau, à bord du bateau Batorama, Dominique Malfait est aussi revenu sur son parcours professionnel et son principal trait de personnalité : On me dit courageux parce que “c’est vrai qu’on a toujours nagé un peu à contre-courant…” remarque l’invité de France Bleu Alsace, modeste et discret.
Il se souvient de ses débuts dans la société, en 1985 et raconte : “Je sortais d’une école d'ingénieur textile, je cherchais un job dans le textile mais je ne voulais pas faire de la chaussette et je ne voulais pas rester en Alsace.” La réalité a été toute autre ! Des années plus tard, c’est en tant que dirigeant de l’entreprise alsacienne Labonal que Dominique Malfait a été invité à l'Elysée, avec quelques autres patrons alsaciens, ils ont rencontré François Hollande qui les a reçus à sa table. “C'était la première fois que je rentrais à l’Elysée.” De Dambach La Ville à Paris, comme à Strasbourg, au micro de Thierry Kallo, Dominique Malfait reste un professionnel convaincu du potentiel du Made in France et désireux de pérenniser et faire connaître les produits locaux de qualité.
Ce matin-là, nous avons également appris que Dominique Malfait :
- Est accro au chocolat
- Ne peut pas avaler ce qui s’apparente de près ou de loin à des tripes
- Bricole et rénove sa maison alsacienne avec passion, ce qui lui permet de “se vider la tête”
- Rêvait, enfant, d’être pilote de chasse, fasciné par l’armée
- A effectué toute sa carrière dans l’entreprise Labonal dans laquelle il est entré après ses études