Retrospective du festival Strasbourg mon Amour
Qui dit mois de février dit forcément Saint-Valentin. Et à Strasbourg, on aime particulièrement ces quelques jours de l’année où on célèbre l’amour avec force. CERTES Tout le monde aime l’amour, mais ICI à Strasbourg, certainement plus qu'ailleurs. au point qu’il y a 8 ans, en 2013, l’office de tourisme de la ville a décidé de créer un festival dédié aux amoureux : "Strasbourg mon Amour".
Nous sommes donc allés à la rencontre de Marie Schueller, chargée de mission pour l’office de tourisme de Strasbourg, et de François Garcher, hôtelier strasbourgeois qui est à l’origine de l’idée du festival, pour vous présenter une rétrospective de Strasbourg mon Amour.
Marie, pouvez-vous vous présenter ? (votre métier, votre parcours)
Je travaille à l’OTSR en tant que chargée de mission depuis 9 ans avec trois axes majeurs : le suivi qualité (NDLR : c’est elle qui vous envoie un mail pour vous demander ce qui s’est passé quand un client se plaint de la qualité de service), la communication et les réseaux sociaux.
Pour ce qui est de mes études, j’ai obtenu une licence LEA (langues étrangères appliquées), puis un master en marketing événementiel à l’EM Strasbourg, ce qui m’a amené à avoir diverses expériences en communication à l’Eurométropole de Strasbourg et à la région Alsace entre-autre.
Avez-vous participé à l’organisation du festival Strasbourg mon Amour dès sa première édition ?
Oui depuis le tout début, à partir même de la concertation autour de la mise en place de l’événement. J’ai été présente dès les prémices de Strasbourg mon Amour, j’ai donc pu suivre ce projet depuis ses débuts et jusqu’à la dernière édition du festival qui a eu lieu l’an dernier. C’est très intéressant, ça permet de voir l’évolution de l’événement depuis 2013, qui est l’année où l’on a organisé le festival pour la première fois.
D’où est venue l’idée d’organiser un festival consacré à l’amour ?
L’idée est venue d’un hôtelier strasbourgeois, François Garcher. L’idée de François à l’origine était de proposer des animations sur le thème de l’Amour tout le mois de février. Mais nous nous sommes rendu compte rapidement que ça risquait d’être un peu compliqué d’être présent sur toute la période. Il a donc fallu faire quelques choix et nous avons réduit la durée du festival. La première édition s’est donc déroulée sur 4 jours en 2013.
Le concept était de proposer des pastilles culturelles et événementielles autour de la thématique de l’amour. Il fallait tout particulièrement mettre en avant la ville, son patrimoine, ses instances culturelles, toutes les forces vives qui font partie de Strasbourg et qui peuvent proposer des animations intégrables dans une programmation cohérente à même d’attirer les visiteurs.
A l’époque nous avons lancé une consultation auprès d’agences de communication et événementielles. Le lauréat devait finaliser le concept et lancer l’événement. Dès la première édition, c’est finalement une association d’agences qui participe à l’organisation de SMA - Strasbourg Mon Amour : Voituriez & Obringer (VO) pour la partie communication et Passe-Muraille pour la définition des concepts et l’organisation. Par la suite l’agence PAN s’est greffée au projet pour la partie digitale.
Était-ce difficile de trouver des partenaires souhaitant participer au festival au départ ?
Dès le début, on a eu l’adhésion d’un certain nombre de partenaires. L’idée était de s’appuyer sur les hôteliers et sur les restaurateurs ainsi que sur d’autres sites touristiques qui ont intégrés le projet au fur et à mesure. Le concept de SMA a plu immédiatement à un maximum de personnes. Il faut dire que c’était aussi plus facile de trouver le bon nombre de partenaires pour 4 jours que si ça avait été pour une durée plus longue, comme le mois entier ainsi qu’envisagé initialement. Dès la première édition du festival il y a eu un fort engouement et beaucoup de personnes étaient volontaires pour participer en tant que professionnels à l’événement. Et pas seulement pour y participer, des professionnels ont également accepté d’accueillir des événements comme des concerts en chambre par exemple qui ont été organisés dans des chambres d’hôtel. D’autres hôtels ont également accueilli des « slow party » comme sur la terrasse du Sofitel par exemple.
Les restaurateurs proposaient également des cocktails et des menus spécifiques pour l’occasion. Chacun essayait à sa manière de contribuer à l’événement.
Et au niveau du public, est-ce qu’il était présent dès le début ?
Ça prend toujours un peu de temps pour attirer le public vers un nouveau festival, surtout au mois de février. Cela dépend beaucoup de la météo.
Je me souviens encore de la première édition, on avait organisé sur la place Kléber un spectacle de danse aérienne en plein air pour inaugurer Strasbourg mon Amour. Les équipes de l’organisation étaient présentes, mais il faisait très froid, et le public n’était pas forcément au rendez-vous. C’est toujours un peu l’inconnu lorsqu’on se lance dans un nouveau projet, de savoir si ça va plaire ou pas, mais l’idée a quand même plutôt séduit.
Au départ, on accueillait surtout des locaux, puis le cercle s’est agrandi : des strasbourgeois on a réussi à séduire des personnes vivant dans l’Eurométropole, puis d’un peu plus loin dans le Bas-Rhin, on a ensuite touché des personnes venant du Haut-Rhin, le bouche à oreille fonctionnait de plus en plus sur le plan local. Ensuite il a fallu mettre des moyens pour toucher une cible plus nationale vivant à 2-3h de route de Strasbourg et qui pourrait être attiré par l’idée de passer un week-end à Strasbourg pour la Saint-Valentin. Aujourd’hui il y a des gens qui viennent du monde entier, touristes de passage qui profitent du festival voire même visiteurs venus tout spécialement pour quelques jours.
Quels sont les événements les plus marquants / les temps forts de SMA ?
Je dirai tout d’abord le concert à l’Opéra de William Sheller en 2016 qui avait fait salle comble. Pour ma part, je connaissais déjà ses chansons d’amour, mais je n’avais jamais eu l’occasion de l’entendre en live, et cette soirée a été mémorable. Elle a suscité beaucoup d’émotions et a marqué les esprits d’un certain nombre de personnes !
Ensuite je dirai Le pont des soupirs (avec un clin d’œil au pont des soupirs à Venise) qui donne un accès exclusif à la terrasse panoramique du Barrage Vauban (la terrasse est fermée au public normalement à cette période de l’année) sur laquelle a été installée un bar éphémère. Selon l’année, on pouvait voir des projections de messages d’amour sur l’une des tours des Ponts Couverts, ou encore, une année la Haute Ecole des Arts du Rhin a investi la terrasse avec des œuvres d’art. Le concept était de donner la chance aux visiteurs de pouvoir se rendre sur cette terrasse panoramique, de passer un moment entre amis ou en couple et de profiter de la magnifique vue donnée depuis cet endroit. On était dans un cadre vraiment très romantique !
Il y a eu aussi l’arrivée du Café des Amours place Kléber avec ce chapiteau en bois dans lequel on est un peu hors du temps. C’est un lieu d’échange, de rencontre et de convivialité qui a sa propre programmation avec des thématiques diversifiées (lectures, soirées festives, babyboom, etc.).
Et pour finir, je citerai également la « Slow party » qui a eu lieu chaque année. A ses débuts elle avait été organisée dans la galerie de l’Aubette place Kléber puis nous avons essayé différents lieux de la ville : au Sofitel, à la BNU de Strasbourg, au Café des Amours ou encore à l’Hôtel de Ville. Nous avons toujours voulu disposer d’un cadre exceptionnel pour cette soirée emblématique. L’idée était de remettre au gout du jour cette danse d’amoureux qu’est le slow dans un lieu dédié qui puisse réunir les personnes qui aiment ce style de danse. Nous avions même lancé le Conservatoire Mondial du Slow.
Parmi les événements qui ont été organisés au Café des Amours, lesquels ont été les plus marquants ?
Avant toute chose il faut peut-être rappeler ce qu’est « Le Café des Amours ». Il s’agit d’un lieu éphémère abrité dans un espace véritablement incroyable qu’est un magic mirror. Les magic mirror sont apparus dans les années 1920 en Belgique. Ce sont d’énormes chapiteaux disposant en leur centre d’une vaste piste de danse en parquet et tout autour d’alcôves pour se rencontrer, boire un verre ou se restaurer. Lourdes tentures rouges, dorures à gogo, vitraux, velouté du bois sur la piste de danse, tout est propice à la féérie. C’est en 2016 que le Café des Amours s’installe pour la première fois place Kléber.
La soirée frous-frous a toujours été très plébiscitée avec, au départ, le collectif les Pin-up d’Alsace, puis avec Morgan Spengler qui jouait un spectacle d’effeuillage burlesque.
Les soirées de théâtre d’improvisation avec la troupe Les Improvisateurs réunissent toujours également un grand nombre de personnes.
Quelle saison ou quel événement en particulier de SMA as-tu préféré organiser ?
C’est une question compliquée. Je crois que je ne saurais pas dire quelle saison m’a le plus marquée. Toutes les éditions sont différentes, et chacune a un petit quelque chose qui fait qu’on en garde un super souvenir. Quelle que soit l’année, il y a toujours un événement ou quelque chose de positif qui me reste à l’esprit, mais sans pouvoir dire qu’une année était mieux qu’une autre.
Quelle année a connu la plus grande fréquentation ?
Il y a une année où on a eu plus de 55 000 participants tout événement confondu. C’était en 2016. L’arrivée du Café des Amours cette même année a beaucoup joué sur la hausse de la fréquentation du festival, mais dans l’ensemble on a toujours été relativement satisfait de la fréquentation de Strasbourg mon Amour.
Avez-vous une anecdote à nous partager ?
Une année, il a fait tellement froid qu’on a retrouvé des plaques de verglas sur la terrasse du barrage Vauban alors que le Pont des soupirs devait y être installé. C’est grâce aux équipes de Passe Muraille notamment que l’accessibilité a été rendue possible pour mettre en place l’événement mais aussi pour permettre l’accueil du public en toute sécurité. Et, malgré le froid, le public était présent pour profiter du Pont des Soupirs !
On a aussi eu plusieurs demandes en mariage. En organisant Strasbourg mon Amour, ce n’est pas forcément ce à quoi on s’attendait, on a été assez surpris quand des personnes nous contactaient pour savoir si on pouvait les aider à organiser leur demande. La première a eu lieu durant le Pont des Soupirs. C’était un jeune homme qui travaillait au Port Autonome de Strasbourg.
Une demande s’est faite sur la plateforme de la Cathédrale !
Une autre s’est faite à l’issue d’une balade en calèche dans Strasbourg : un couple s’était donné rendez-vous devant la Cathédrale, Monsieur attendait sa compagne avec un joli bouquet de fleurs, puis l’a emmené faire un tour en calèche dans Strasbourg, et, à l’issue de cette balade a eu lieu la demande en mariage.
Y a-t-il eu un gros raté lors de l’organisation d’un événement ?
Après avoir fait des recherches je n’ai pas vraiment trouvé. Cela ne veut pas dire que l’on est parfait, mais, après plusieurs années d’organisation et en étant épaulé par des personnes du métier qui sont très professionnelles et qui ont l’habitude d’organiser des événements, on n’a jamais eu à faire face à de grandes galères.
Il y a bien sûr eu certains événements que l’on a été obligé d’annuler en catastrophe ou de reporter à cause d’aléas liés à la météo. Certaines fois nous avons été obligé de fermer le Café des Amours à cause de vents trop violents, mais à part ça, nous n’avons pas eu de ratés.
Comment s’est passé la première édition du festival SMA ?
Pour sa première édition, le festival s’est déroulé sur 4 jours seulement avec un spectacle inaugural place Kléber. Nous avions organisé un dîner à l’Aubette intitulé « Les étoiles dans les yeux » avec comme partenaire Les Etoiles d’Alsace dont les chefs étoilés avaient créé un menu pour l’occasion. La salle avait été magnifiquement décorée, les plats étaient de qualité, tout était fait pour passer une agréable soirée ! (NDLR : le menu humoristico-érotique avait soulevé à l’époque quelques polémiques mais avait permis d’attirer l’attention des médias nationaux. On pouvait trouver parmi les plats un velouté de Cupidon aux fonds d’artichauts, une position de bar de ligne sur feuille de bananier, un Eros burger sans compter au dessert une pièce bien montée sur feuille de vigne… le tout évidemment au prix de 69€ par personne).
La première Slow party avait également été organisée pour cette édition inaugurale. Il y avait eu aussi le premier Pont des Soupirs (dont le sponsoring de BATORAMA permettra une dernière édition en 2017 NDLR), et des airs d’amour de l’opéra avait été programmé à l’Auditorium de la Cité de la Musique et de la Danse.
Nous avions aussi organisé un happening sur la terrasse du Palais Rohan où on avait convié toutes les personnes qui le souhaitaient à venir immortaliser le moment. Ils avaient été positionnés de façon à former un cœur, et le photographe Frantisek Zvardon avait pris une photo depuis le musée du Palais Rohan. C’était une performance collective, et chaque participant a reçu un tirage de la photo. De mémoire, il avait même un peu neigé ce jour-là.
Pour vous, quels sont les lieux les plus romantiques de Strasbourg ?
Pour moi, ce qui est romantique à Strasbourg c’est lorsqu’on se trouve près de l’eau, le long des canaux. Je dirai alors la passerelle de l’abreuvoir, depuis laquelle on a une magnifique vue sur les quais et sur la Cathédrale. Le pont a un côté très romantique !
Il y a aussi le quartier de la Petite France avec ses maisons à colombages et son pont tournant depuis lequel on voit passer les bateaux de Batorama, ce qui donne un cadre particulièrement romantique et bucolique.
Et enfin, j’apprécie particulièrement la terrasse panoramique du barrage Vauban, depuis laquelle on a une vue merveilleuse !
Les partenaires du festival ont reçu un mail fin décembre disant que SMA serait annulé en février. Est-ce que vous avez tout de même prévu quelques animations virtuelles ? Si oui, quelle(s) page(s) faut-il suivre pour être au courant des événements ?
Il nous est impossible de réunir des personnes, c’est pourquoi le festival n’aura pas lieu cette année.
Nous n’avons pas prévu d’événements virtuels en tant que tel. En revanche, des partenaires ont tout de même souhaité proposer des événements personnels (certains hôteliers et galeries d’art par exemple), et nous allons bien évidemment relayer ces initiatives, notamment sur les réseaux sociaux. Nous sommes en train de constituer la liste de tous ces événements, en espérant qu’ils puissent avoir lieu puisqu’on ne sait pas encore à quelle sauce on va être mangé dans les prochains jours.
Nous relaierons par exemple la collecte de sang de l’EFS qui est partenaire de Strasbourg mon Amour depuis 2 ans et qui a programmé une collecte à la CCI le 12 février. On sait que les hôpitaux ont besoin de sang, donc nous nous ferons le relai de ce type d’événement. A la Saint Valentin, on a du cœur alors on donne son sang !
Les événements seront relayés sur les pages Facebook et Instagram de Strasbourg mon Amour.
On va aussi activer la Love Map : c’est une carte interactive qui permet de collecter des commentaires en ligne sur des rencontres amoureuses faites à Strasbourg avec leur géolocalisation.
En général, les amoureux se souviennent très bien du lieu de leur rencontre. Ils peuvent l’indiquer sur la carte en décrivant ce moment si particulier.
C’est au tour de François Garcher de nous parler de ce festival des amoureux. François est le propriétaire de plusieurs hôtels dont le Mercure rue DU MAIRE Kuss.
François, comment vous est venue l’idée d’organiser Strasbourg mon amour ?
L’idée m’est venue en 2010. Le projet a mis 3 ans à aboutir. Je suis un entrepreneur, j’aime créer des choses. Le mois de février est plutôt calme à Strasbourg, surtout après la période de Noël qui est très animée à Strasbourg. Je me suis donc dit qu’il fallait faire quelque chose pour dynamiser la ville. Le mois de février c’est le mois où l’on fête les amoureux. L’idée était donc toute trouvée pour faire venir des visiteurs à Strasbourg.
Quel est votre meilleur souvenir de Strasbourg mon Amour ?
Pour moi, ce qui a marqué les esprits, et le mien surtout, c’est le Pont des Soupirs sur la terrasse panoramique du barrage Vauban avec son bar éphémère, ainsi que les Slow Party.
Avez-vous une anecdote à nous partager ?
Pour la première édition de Strasbourg mon Amour, un diner en amoureux avait été proposé par l’association Les Etoiles d’Alsace à la salle de l’Aubette, et le menu avait été formulé de façon assez érotique. La communication avait été faite autour du festival et autour de ce menu, et cela avait été repris par Les Grosses Têtes sur RTL. Philippe Bouvard a demandé à Jean-Jacques Gsell, le président de l’office de Tourisme, d’intervenir en direct dans l’émission.
Ce menu avait fait quelque peu polémique, mais cela avait nous a fait un gros coup de communication au niveau national, surtout pour la première édition de Strasbourg mon Amour.
(Décidément ce menu même polémique a laissé des traces dans tous les esprits ! NDLR)
Bien que Strasbourg mon Amour n’ait pas lieu cette année, allez-vous tout de même proposer des animations ?
Oui nous avons pleins d’idées! Pour nous c’est important de proposer des animations malgré le contexte. Ca nous permet de nous réinventer.
Par exemple, nous allons proposer :
- Un concours photo #AfterSix : il s’agit d’un concours que nous avons lancé sur Facebook dans lequel nous demandons aux couples de nous envoyer une jolie photo d’eux se faisant un câlin. Les gagnants du concours se verront offrir une pâtisserie de chez Amande & Cannelle.
- Des conseils et des idées pour passer une Saint-Valentin romantique chez soi (recettes, playlists, etc.)
- Une séance photo en couple à bord d’une MG décapotable
- Une balade de 20 minutes dans Strasbourg à bord d’une Jaguar MK2 (tarif : 8€)
- Une vente de Croque Bisous (mini-barre aux noisettes entières grillées, gingembre, citron, cannelle et autres épices) de Mireille Oster à l'hôtel Mercure Centre Petite France (tarif : 2€)
Tout l’argent récolté lors des animations proposées sera intégralement reversé à l’association Sentiers d’Etoiles et aux étudiants de Strasbourg.
Pour avoir toutes les informations, nous vous invitons à consulter la page Facebook de l’hôtel de François Garcher, le Mercure Petite France.
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